Arrêts sur images Avril 2013 – Bassin de rétention de Nietty-Mbar – Djiddah-Thiaroye Kao
Les bassins de rétention participent au décor actuel, tout en représentant les sites de risque les plus décriés par les populations (avec les eaux putrides, les odeurs, la prolifération des moustiques, les accidents comme la noyade, la présence des reptiles et l’insécurité liée à l’absence d’éclairage dans certains quartiers).
Photos – Moussa Oumar Bâ
D’un point de vue technologique, le maintien durable des bassins de rétention commande l’avenir des populations pour un séjour plus durable dans ce site d’habitat. Le suivi, la maintenance du matériel de pompage et la surveillance autour des bassins de rétention ont des coûts qui ne peuvent pas être pris en charge, ni par les populations, ni par les administrations communales, lorsqu’on inscrit cette question environnementale dans la décentralisation des compétences au nom d’une responsabilisation appelée, par ailleurs transfert de compétences[1]. Depuis 2009, la politique de prise en charge – une gestion nouvelle formule – a fini d’occuper le champ des antagonismes dans la gouvernance en général. En particulier, cette gestion des inondations oppose les administrations publiques centrales aux pouvoirs locaux. La politique hydraulique de l’État n’intègre pas de manière claire la gestion de ces bassins. La politique d’assainissement n’a pas défini une stratégie d’intervention quant aux bassins dits d’assainissement.