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2 Comments

  1. Anonyme
    14/06/2011 @ 22:18

    Dans son acception le plus fréquent le mot sécheresse se référent généralement à la sécheresse météorologique ; il s’agit de l’observation d’une longue période de précipitations en dessous de la moyenne. Elle conduit à une classification des types de sécheresse : en sécheresse météorologique ; sécheresse agricole, et en sécheresse hydrologique.
    Si nous prenons en compte cette classification ; ceci rend toute définition de la sécheresse relative au contexte géopolitique et sociologique ; l’état normal de la disponibilité de l’eau change selon les zones biogéographiques et les besoins réels des individus et des sociétés.
    Par ailleurs, on constate que les sécheresses sont plus fréquentes et plus accentuées dans beaucoup de pays d’Afrique Subsaharienne et on un impact dévastateur sur les populations et leurs économies. L’extrême vulnérabilité aux précipitations dans les zones arides et semi arides du continent ainsi que la faible capacité des sols du continents à maintenir l’humidité font que presque 60% de ces sols sont vulnérable à la sécheresse et 30% extrêmement vulnérable et devient par essence un « aléa climatique » et favorise un risque de désertification car nous sommes en présence d’écosystèmes vulnérables dans cette partie de l’Afrique, pour parler de sécheresse agricole.
    En outre, cette sécheresse hydrologique intervient quand les réserves d’eau disponibles dans les nappes aquifères, les lacs et les réservoirs descendent en dessous de la moyenne. Toutefois, cette situation peut intervenir même avec des précipitations à la normale ou au dessus de la moyenne lorsque l’eau est détournée pour une autre zone ; cela pourrait accélérer et allonger la période d’étiage et le risque tarissement dans les cours d’eau.
    Dans son contexte géopolitique, les effets dus à la sécheresse ont des conséquences importantes, mais hautement différentiées sur l’ensemble des économies. Cependant, la fréquence, l’échelle et la nature probable des effets dépendent de l’interaction de la structure économique et des dotations en ressources, aussi bien que des facteurs économiques à court terme. « Contrairement à l’intuition, certaines des économies relativement plus développées ou " plus complexes " de l’Afrique subsaharienne, telles que celles du Sénégal, de la Zambie et du Zimbabwe, sont plus vulnérables aux chocs de la sécheresse que celles des pays moins développés et plus arides, telles que celles du Burkina Faso, ou des pays qui connaissent des conflits comme la Somalie. Par conséquent, un pays moins développé tel que l'Éthiopie pourrait devenir dans un premier temps plus sensible à la sécheresse pendant que son économie se développe. Alors, comme les économies deviennent plus complexes et diversifiées, elles deviennent par la suite moins vulnérables à la sécheresse »

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  2. Anonyme
    14/06/2011 @ 22:24

    (suite)Dans un tour d’horizon la sécheresse intéresse les décideurs, hommes politiques, scientifiques, élus locaux et les organismes internationaux quand elle se côtoie aux conflits par exemple : « Le nombre de personnes nécessitant une assistance alimentaire dans le sud du Soudan a plus que quadruplé en un an, passant de 1 million en 2009 à 4,3 millions cette année, en raison de conflits et de périodes de sécheresse, a averti mardi le Programme alimentaire mondial Cette augmentation intervient juste avant la saison des pluies, lorsque les routes sont bloquées et les communautés ne peuvent plus avoir accès à l’assistance alimentaire », a précisé Leo van der Velden, coordinateur du PAM dans le sud du pays. Le Programme achemine par précaution 50.000 tonnes de sorgho, de légumineuses et d’;huile végétale afin de nourrir les millions de personnes qui se retrouveront isolées dès que les pluies commenceront à tomber. Le PAM soutiendra également des programmes de cantine scolaire pour plus de 400.000 élèves et fournira de la nourriture à des dizaines de milliers de familles touchées par des conflits, de réfugiés ou de déplacés de retour chez eux ; car les conflits internes et les incursions de l’;Armée de résistance du Seigneur (LRA), combinés à la sécheresse, ont fait que près de la moitié de la population du Sud manque de nourriture
    Publié par louis Gaston Coly Master II RED

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